La méthode « 60-10-10-10-10 » a été proposée par le consultant financier Richard Jenkins. Elle ressemble à celle des “6 cruches”, les principes sont les mêmes.
On la nomme également la «solution à 60 %», car il est recommandé de réaffecter 60 % des revenus aux dépenses courantes. Et les 40 % restants sont divisés en parties :
Pension – 10%. Aux États-Unis, il faut penser soi-même à sa pension, car il n’existe pas la même couverture qu’en France. Il faut épargner ou investir, pour cela Jenkins préconise d’en allouer 10 % de ses revenus.
Achats importants – 10%. Dans cette catégorie nous économisons pour les “grands” achats : voiture, appartement, travaux. Les dettes et les emprunts en font également partie.
Dépenses irrégulières – 10 %. C’est de l’argent disponible en cas de besoin. Si vous avez besoin de réparer une voiture ou une toiture, acheter un cadeau pour un anniversaire. C’est la catégorie que j’appelle “fond d’urgence” ou autrement dit “une épargne d’urgence”.
Divertissement – 10%. Tout est clair ici.
Jenkins pense qu’il n’est pas nécessaire de noter toutes les dépenses, le principal est de rester dans la proportion magique de 60 %. Dans ce cas là, vous aurez suffisamment pour la reste.
Le problème principal que je vois avec cette méthode est le crédit, et plus précisément le crédit pour l’achat de sa résidence principale. Si quelqu’un a un crédit qui peut représenter jusqu’à 33 % du budget, il fait le choix de privilégier le crédit aux autres postes de budget comme sa pension, des achats importants et des divertissements.